Developpement personnel

Le coaching : tout un art au service de la performance de l’Homme et de l’Entreprise

2 décembre 2019

COACH ET CONSULTANT : QUELLE DIFFÉRENCE ?

C’est une question que se pose nombre d’entre vous : quelle est la différence entre la prestation d’un consultant et la prestation d’un coach ?
Le consultant conseille le client et formule des préconisations à partir de son expertise, de sa connaissance de l’activité et de la problématique, et propose un plan d’actions pour la mise en œuvre. Le consultant sait par quelles étapes passer, il donne des conseils et fait partager ses réflexions à son client. Il est dans une posture d’expert, et partage ses connaissances avec son client. Tel un guide de haute montagne, il ouvre le chemin et indique par où passer pour atteindre le sommet.

Le coach, lui, est un expert en processus relationnel, en écoute et en questionnement (parfois subversif et impertinent mais toujours respectueux de la personne). Ce qu’il sait, c’est que le coaché va réussir à ouvrir des perspectives et à se transformer, car il a la conviction que le coaché est une personne compétente et qu’elle a en elle les ressources et le potentiel pour apprendre et accomplir le changement souhaité.

La posture du coach est fondamentalement différente de celle du consultant : le coach permet à son client de trouver par lui-même ses propres solutions. Le coach est dans une posture de « non-sachant », c’est son client qui sait et le coach l’accompagne juste à côté. Le coach ne sait pas à la place de la personne coachée quelles seront les solutions qu’elle va retenir. Ne pas savoir pour l’autre, ne pas poser d’objectifs sur l’autre, crée les conditions nécessaires pour que le coaché construise par lui-même ses solutions et trouve son propre chemin de progrès tout au long du coaching.

En coaching, contrairement à une prestation de conseil, le pouvoir et le savoir se déplacent vers le client qui devient alors l’expert de son coaching.

Alors, que fait le coach ? Beaucoup de rien ?

Non, le coach ne fait pas rien et il a même un rôle actif dans la relation et le travail de coaching à partir de ces quelques principes fondamentaux :

Un regard positif et stimulant

Ce regard positif et sincère du coach est essentiel, et la base même de tout accompagnement. Voir d’abord chez l’autre ses atouts avant ses lacunes est la clé de voûte de tout changement. Ce regard positif conforte les points d’appui, donne du pouvoir, crée des boucles vertueuses, redonne de l’énergie et de la confiance, augmente le niveau de motivation. Le regard du coaché se décale sur ce qu’il fait d’utile et sur ce qu’il réussit, et lui permet surtout de sortir d’une vision des situations décrites en termes binaires : bien/mal, facile/difficile, échec/réussite partir/rester… pour envisager des solutions potentielles.

Créer une alliance avec le coaché

La réussite du coaching dépend à plus de 30% de la qualité de la relation établie entre le coach et le coaché, et non du nombre d’interventions, ni du choix ou de la puissance des outils du coach. Mettre en place une coopération demande de la part du coach de prendre la personne là où elle en est exactement, de faire taire son propre cadre de référence (ne pas avoir d’opinions personnelles sur ce que dit et vit le coaché), de valider et d’utiliser tous les apports du coaché comme étant utiles et importants pour le travail de coaching.

Une démarche systémique

Comme le travail porte sur l’ensemble du système de la personne en en faisant bouger les éléments, le coaché va se rendre compte que les effets du coaching vont porter sur plusieurs domaines de sa vie.
Le travail de coaching porte sur la relation que la personne entretient avec elle-même, avec son objectif de coaching, avec son environnement de travail. La personne n’est pas isolée de son contexte et le travail du coaching sera orienté vers les interactions avec l’environnement et avec les personnes qui s’y trouvent.

Un questionnement orienté vers le futur et les solutions

L’objectif du questionnement dans le travail de coaching est d’orienter la personne vers la recherche de solutions et non de creuser le problème vécu ou de chercher à le comprendre. Le questionnement en coaching vise à déplacer le regard du coaché vers l’espace solution, à le faire regarder « ailleurs » que là où il regarde habituellement pour lui ouvrir des perspectives nouvelles.
Contrairement au consultant à qui le client demande un avis, tout le travail en coaching consiste à demander au client son avis car c’est lui qui détient la solution et non le coach. Le coach propose des questions qui prennent le contre-pied du cadre habituel du coaché, pour provoquer une autre manière de voir, de se positionner et d’envisager des options possibles.

Le coaching est un révélateur de potentiel et un accélérateur de changement, et il pourrait bien changer votre vie. Et si vous tentiez l’expérience !

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