Comment être green
au travail ?

Vous n’avez pas pu passer à côté de la tendance écologique du moment. En effet, au vu du contexte actuel, nous n’avons plus le choix que d’agir chacun au quotidien.  À la maison, nous sommes déjà bien engagés dans la réduction de nos déchets et de notre consommation d’énergie ; cependant, au travail, il nous reste encore des progrès à faire.

Il est vrai qu’au sein d’un environnement professionnel, il peut être difficile d’adopter des réflexes « green », car nous sommes pris dans une routine et ne nous mobilisons peut être pas assez à ce sujet. C’est dommage, car il excite des actions simples que nous pouvons tous décider mettre en œuvre et inclure dans notre quotidien.

Se déplacer de façon responsable

Dès que c’est possible, interrogez-vous sur le moyen de transport que vous adoptez pour éviter le plus possible « l’autosolisme ». Le covoiturage, les transports en commun, la trottinette, le vélo ou encore la marche à pied sont autant de moyens envisageables si nous acceptons de prendre notre courage à deux mains ! De nombreuses solutions et plateformes se sont développées ces dernières années pour vous aider à adapter votre déplacement domicile-travail. Prenez le temps de vous renseigner, ou d’en parler autour de vous. Enfin, votre employeur propose peut être des aides financières pour favoriser ce type de pratique. Il existe notamment le Forfait de Mobilité Durable (FMD).

En plus d’être écoresponsable, ces nouvelles habitudes auront un bénéfice direct sur votre activité physique, sur votre budget personnel ou vous permettront peut-être de faire de nouvelles rencontres intéressantes qui sait !

Éteindre les appareils en veille

Nous sous-estimons souvent la pollution numérique mais elle est aussi, voire plus, importante que la pollution liée à nos déchets. Alors quand vous avez fini votre journée, n’oubliez pas d’éteindre votre ordinateur ou vos autres appareils afin qu’ils ne restent pas en veille. C’est de l’énergie dépensée inutilement.

Par exemple, un ordinateur d’une puissance de 200 watts, allumé 8 heures par jour, consomme en moyenne 600 kWh/an. En mode veille, la consommation électrique d’un ordinateur portable ou fixe représente le tiers de la consommation en fonctionnement. (source  totalenergies.fr)

Lutter contre la pollution digitale

Une recherche sur un explorateur, un mail envoyé, un SMS, … toutes ces habitudes de notre quotidien ont une empreinte carbone significative. En 2019, le digital a pollué davantage que l’aviation civile. Pour lutter contre cette forme de pollution, chacun de nous peut adopter des gestes simples :

• Nettoyer régulièrement votre boite mail
• Se désinscrire des newsletters non lues
• Fermer vos onglets inutilisés
• Saisir directement l’URL du site plutôt que faire une requête sur un moteur de recherche lorsque c’est possible. Pour cela, les « favoris », c’est le top !

Quelques chiffres sur la pollution numérique (source cleanfox) :

• 30 emails supprimés équivaut à la consommation d’une ampoule allumée pendant 24h.
• 33 : c’est le nombre d’emails envoyés en moyenne par jour par un salarié d’une entreprise de moins de 100 personnes en France. Soit l’équivalent en émissions de CO2 de 1 000 km parcourus en voiture.
• 10 milliards : nombre d’emails envoyés toutes les heures. L’équivalent de 4 000 tonnes de pétrole ou la production de 15 centrales nucléaires en une heure.

Fini l’usage unique

Trier les déchets, c’est bien, ne plus produire de déchets c’est encore mieux …

• Pourquoi ne pas remplacer votre gobelet en plastique à usage unique par une tasse que vous utiliserez, laverez et retrouverez chaque matin pour un nouveau café. Oubliez aussi les bouteilles en plastique et favorisez les gourdes en verre ou en inox, réutilisables à l’infini. Une initiative on ne peut plus simple à décliner. Les gobelets en plastique génèrent plus de 30.000 tonnes de déchets chaque année en France. On en utilise environ 4 milliards dont la moitié pour boire du café. Environ 4 gobelets sur 10 sont enfouis tandis que 6/10 sont incinérés. Très peu sont en réalité recyclés. (source Petcore).
• Proscrire de vos repas les plats ou aliments suremballés : une source non négligeable de pollution et un mauvais apport nutritif. Il est possible de trouver des alternatives, comme préparer sa lunch box par exemple ou demander le moins d’emballage possible et refuser les couverts en plastique. Votre porte-monnaie, votre corps et votre poubelle ne s’en porteront que mieux !
• Dans la cuisine de votre entreprise, vous avez peut-être un distributeur de serviettes en papier. Il est tout à fait possible de l’échanger par des torchons ou serviettes en tissus. Votre entreprise a également tout intérêt à installer un sèche-mains dans les sanitaires si ce n’est pas déjà le cas.

Pour conclure

Vous faites déjà un grand nombre d’actions au quotidien pour réduire votre empreinte environnementale. Cependant, vous avez l’impression que vous pourriez faire mieux en sensibilisant votre hiérarchie, vos collègues ou vos collaborateurs ? N’hésitez pas, FAITES LE !

Personne ne vous en voudra d’être engagé et déterminé sur ce sujet 😊.